Nom : Tsukino

Prénom :Yuna

Age : 16 ans

Sexe : F

Nationalité : Japonaise

Codes : 1357-0246

Animal de compagnie : Un très jeune furet, Shinrei, surnommé Shin.

Métier : Etudiante / Serveuse à l’Hittoban pour se faire de l’argent de poche

Taille : 1 m 69

Poids : 43 kg ( Un peu anorexique sur les bords )

Caractère : Yuna est froide, distante, désintéressée, renfermée. Elle refuse la compagnie d'ceux qui viennent pour lui lâcher "J'ai failli m'étrangler avec un bout de saucisson, hier". Mais est toujours partante pour partager des conversations intéressantes avec des personnes qui en valent le coup =D ( CF ses amis keuwa ). Elle aime se sentir à l'aise avec les gens, ou sinon elle les ignore. Elle cache ses sentiments à la populace ; c'vrai qu'elle en a tellement dans sa tête chaotique. Fière d'une fierté qui énerve ses proches, elle relève toujours les affronts, elle a sa dignité keuwa. Têtue, elle déteste qu'on lui dicte sa conduite, et ces gens-là, elle les rabaisse, elle les regarde de haut ouais, pasqu'elle a sa philosophie à elle, pasqu'elle a ses idées et qu'c'est sa vie.
Les profs et les élèves, y'a pas d'différence pour elle.
Ils peuvent être intéressants ouais, mais s'ils sont cons eh bah elle le dira.
Ca la fait chier les gens qui croient qu'elle est orgueilleuse à cause de son passé.
Paskeuh elle aimerait bien n'pas l'avoir vécu, hein.
Et elle voudrait un peu d'compréhension dans c'monde hostile.


Goûts : Yuna aime particulièrement transgresser les interdits et prend un étrange plaisir à provoquer ceux qui lui interdisent les choses. Elle aime beaucoup le dessin, et s'entête à croire que Dieu lui a donné une vocation de styliste [ IRL ]. Elle fait de la guitare électrique et s'rait contente de recontrer des personnes susceptibles de créer un groupe avec elle. Elle pratique aussi le kendo & autres sports de combat, et a été entraînée par sa soeur, c’est pourquoi elle sait se défendre si on l’attaque.

- Goûts alimentaires : Aucun. Enfin, si ça compte c'qu'elle a dans son assiette et qu'elle mange pas...
- Goûts vestimentaires : Yuna s’habille style rock, elle adore les mitaines, les longues chaussettes rayées et les gants & collants résille. Ses habits sont principalement noirs, rose, rouges ou blancs, mais elle a toujours du noir sur elle.
Elle aime beaucoup l'exagération et l'originalité.

- Goûts musicaux : Yuna n’aime pas le R’n’B, mais écoute du rock, de la pop et de l’électro. Elle peut pas voir les racailles du coin qui s'mettent à parler en rythme pour faire genre qu'c'est d'la musique, avec des mots qui veulent rien dire, mais bon, eux y croient qu'ça renferme ô combien d'vérités. En plus, ils appellent ça rap et considèrent leur délire comme un genre musical.


Histoire : Les parents de Yuna étaient chasseurs de prime. A la naissance de la jeune fille, ils durent arrêter un peu leur métier pour l’élever, et donc pour se cacher ils partirent habiter à la campagne. Yuna passait des heures dans les champs et les forêts avec Meiko, sa grande sœur de 4 ans son aînée (qui devint chasseuse de prime à 15 ans). 14 ans plus tard, un incident survint : les parents des deux sœurs reçurent un coup de téléphone anonyme qui les menaçaient. C’était une cible qu’ils devaient tuer qui leur disait qu’ils étaient « dans sa ligne de mire » et qu’il n’hésiterait pas à tuer. Yuna surprit ses parents et Meiko en train d’écouter cet appel, et entra dans la pièce juste à ce moment tandis que sa sœur sursauta. Ses parents la rassurèrent, « C’est une blague, voyons ! Personne ne sait qu’on est ici ! ». Mais Yuna percevait dans leurs yeux une lueur d’inquiétude lorsqu’ils prononçaient ces paroles. Le lendemain, la jeune fille alla voir Meiko et lui annonça qu’elle voulait devenir chasseuse de prime et demanda qu’elle lui enseigne tout ce qu’elle savait. Sa grande sœur l’initia donc au kendo et aux arts martiaux, aux techniques de camouflage et de discrétion, et même au tir avec un revolver, si bien qu’à ses 15 ans elle en reçut un, un vrai, avec lequel elle s’entraînait souvent sur une cible en carton. Un matin, Meiko et Yuna partirent monter à cheval dans les champs. Quand elles revinrent quelques heures plus tard, alors qu’elles approchaient de leur maison, Meiko tira sa sœur derrière un buisson. Très vite, en regardant la maison, Yuna comprit pourquoi : une quinzaine d’hommes étaient en train d’encercler leur habitation. « Les parents ! » murmura la jeune fille, qui se précipita vers le chemin qui contournait la maison pour rentrer par la porte du jardin avant que ces hommes masqués ne l’atteignent. Elle entra précipitamment dans la cuisine, hors d’haleine, tandis que ses parents la regardaient les yeux ronds. Après leur avoir tout expliqué, ils montèrent à l’étage prendre leurs armes, et son père remit à Yuna un petit coffret contenant des accessoires pour son revolver. « Je n’ai pas voulu te donner quelque chose de trop perfectionné dès le début, mais maintenant je crois qu’il est temps. ». Il lui expliqua comment transformer son arme en pistolet-mitrailleur, et tout à coup Yuna réalisa l’absence de sa sœur. Elle ne l’avait pas suivie ? C’est à ce moment-là que sa mère lui révéla que Meiko avait été adoptée. La jeune fille lui reprocha de ne pas lui avoir dit plus tôt, de ne pas lui avoir avoué la vérité sur celle qui est son modèle depuis l’enfance. Yuna et ses parents, aux aguets, redescendirent prudemment en bas, et son père refusa que sa fille s’implique dans ce combat. « Ton arme te servira à te défendre, mais reste cachée, il vaut mieux pour toi ! », mais Yuna s’interposait. « Je suis assez expérimentée ! Je me suis entraînée chaque jour pour devenir chasseuse de prime ! ». Juste à ce moment-là, le verrou de la porte sauta, et son père eut tout juste le temps de pousser la jeune fille dans un placard, lui murmurant : « Tu ferais une belle erreur ». Il y eut un coup de feu, et elle reconnut le bruit du revolver de son père avec un soupir de soulagement. Elle resta cachée, mourant d’envie de sortir, mais considérant que si elle quittait sa cachette, elle se ferait sans doute prendre et ses parents auraient risqué leur vie pour rien. Au bout d’un moment, lorsqu’elle n’entendit plus un bruit, elle sortit tout de même, et découvrit les chaises de la cuisine renversées. Entendant du bruit dehors, Yuna chargea son revolver, et sortit prudemment. Elle vit ses parents, prisonniers, entourés d’hommes cagoulés, à proximité d’une petite forêt. Mais elle ne pouvait pas s’approcher, elle serait vue ! Soudain, elle eût une idée : la forêt longeait la maison, elle avait juste à s’y enfoncer, et rejoindre le lieu où ils se trouvaient à l’abri des arbres. C’est ce qu’elle fit, mais tandis qu’elle progressait parmi les ronces, elle sursauta en entendant un craquement. Ce n’était qu’un tout petit furet, probablement perdu. La jeune fille n’avait jamais vu un animal aussi mignon, et essaya lentement de l’approcher, mais il s’enfuit dans les buissons. Déçue, elle continua son chemin et se mit à épier la scène. Cachée derrière un arbuste, ce qu’elle vit l’immobilisa : parmi les hommes cagoulés qui entouraient ses parents, il y avait... Meiko !! Aux yeux de Yuna, elle était plus belle que jamais, avec des gants & collants résille et une minirobe noire. Sa jeune sœur ne l’avait jamais vue habillée ainsi, car d’habitude elles s’habillaient toutes les deux plutôt en couleurs, enfin avec des vêtements ‘’normaux’’. Elle écouta attentivement ce qui se disait. Meiko s’était assise sur une pierre, et s’adressait à ses parents. « Je n’ai jamais été chasseuse de prime. Enfin, si, je l’étais, mais dans l’autre sens. Je tuais pour leur compte. » Elle désigna les hommes cagoulés. « Je n’ai pas digéré le fait que vous ne m’ayez jamais dit que j’étais la fille d’un gangster. Et que Yuna aussi. » Le sang se glaça dans les veines de la jeune fille. Yuna aussi. Cette phrase raisonnait dans sa tête. Elle aussi avait été adoptée ! « Quand je suis arrivée ici, j’avais 6 ans et j’avais tout oublié. Je ne savais rien de ma vie, à part que désormais j’allais vivre ici et que ma jeune sœur Yuna était avec moi. Mais j’en ai eu marre de cette vie, j’ai retrouvé mes origines et je suis devenue tueuse ! Tireuse d’élite ! J’ai tout enseigné à Yuna pour qu’elle devienne comme moi ! Admirez ma puissance... » Meiko chargea son revolver, et visa quelque chose à l’entrée de la forêt. « Je l’aurai les yeux fermés ». Yuna suivit son regard et réprima un cri : elle voulait tirer sur le bébé furet de tout à l’heure ! Au moment où elle allait appuyer sur la détente, elle entendit un coup de feu et releva instinctivement la tête. Yuna, tenant son revolver à bout de bras, s’était avancée devant le petit furet, qui tremblait de tout son corps, n’osant plus bouger. Meiko secoua son fusil, qui fumait. Elle ricana. « Tu oses tirer sur mon arme ? Et tu oses défendre ces gens ? Ils m’ont utilisée comme machine à tuer ! Ce ne sont pas nos parents ! Notre vrai nom est Shinoda ! Et je veux qu’ils retiennent ce nom avant de mourir ! Meiko Shinoda, leur prétendue fille ! ». Elle claqua des doigts et deux hommes braquèrent leurs armes sur ses parents. Meiko tournait le dos à Yuna, trop occupée à regarder les hommes qui allaient tuer ses faux parents charger leurs armes. Tout à coup, la grande sœur entendit deux détonations, et les deux hommes s’effondrèrent. Elle se retourna et vit Yuna monter sur un rocher, tenant son revolver à la main. « Je m’appelle Yuna Tsukino ! Et ça ne changera pas ! Je ne veux pas d’autres parents que ceux qui m’ont élevés ! Alors, vous, dégagez, c’est chez nous ! ». Meiko fronça les sourcils, leva son fusil et tira dans l’épaule de Yuna. « Aïïïïïe !! » La jeune fille, se tenant l’épaule, tira sur Meiko et l’atteignit au bras. Durant ce tumulte, elle descendit du rocher, titubant, et cria à ses parents avant de s’effondrer derrière un buisson. « Parteeeez ! Je ne veux pas que vous vous fassiez tuer !! ». Sa mère s’approcha d’elle. « Je suis désolée, Yun. Je ne partirai pas sans toi ! ». A ce moment-là, Yuna poussa un cri et tira un coup de revolver. Sa mère se retourna. Un homme, l’arme levée, s’effondra. Une minute de plus et la mère de la jeune fille se serait retrouvée avec une balle dans le dos. « Par...tez... on se... reverra... Meiko est... furieuse contre vous... c’est vous qu’elle...veut... PARTEEZ ! ». Malgré les buissons qui cachaient la famille, des bruits de pas approchaient. Yuna ramassa le fusil de l’homme mort et le tendit à son père. « Passez... par les champs... vous savez, ceux qu’on adorait... avec... Meiko... » Des larmes ruisselaient des joues de Yuna. Elle se releva, et se dirigea vers la ville, tandis que ses parents prenaient la direction de la campagne. Prétextant s’être blessée involontairement avec le vieux fusil de son grand-père, Yuna se fit soigner chez un médecin, et pour qu’on ne voie plus sa cicatrice, elle se fit tatouer une petite tête de chat noir à l’endroit de la blessure. Elle partit dans un pensionnat avec sa meilleure amie Narumi, et ne s’habilla plus jamais comme avant. Elle suivit Meiko, son modèle, et s'habilla comme elle s'habillait le jour où Yuna avait compris qu’elle ne la reverrait plus jamais.