Mitsukuni saisit un plateau, prit ses couverts, un verre et un morceau de pain. Elle prit un yaourt aromatisé au citron, une compote de pommes, des concombres et du poisson avec une macédoine de légumes. Elle saisit une serviette au vol et tomba comme une masse sur une chaise, posant sont plateau bruyament. Plusieurs regards se tournèrent vers elle, mais elle leur jetta un regard si mauvais qu'ils se détournèrent aussitôt. Il n'y avait personne sur la table de quatre où elle s'était assise. Elle chercha du regard un brot d'eau et un flacon de sel. Elle en apperçut sur une table voisine, se leva et les ramena sur sa table. Elle apperçut un petit malin qui lui avait "carotte" son yaourt. Elle se leva gracieusement, emmenant son plateau, et se dirigea vers lui.

-Bonjour, je suis nouvelle, et je suis un peu perdue... Je peux m'assoir ?

Elle prit la chaise juste à côté du garçon et la rapprocha le plus possible de lui, se collant contre son bras.

-Cà te gêne pas j'espère ? Tiens ? T'as deux yaourts ? Moi je n'en ai pas prit, il n'y en avait plus... En plus il est au citron, c'est mon parfum préféré !

Elle tendit le bras pour attraper le yaourt, en profitant pour se coller contre son torse, laissant apparaître sa poitrine devant ses yeux. Elle le sentit troublé, et fit semblant de ne pas arriver à attraper le yaourt. Elle se redressa un peu, positionnant sa poitrine juste sous ses yeux, frolant sa bouche.

-T... Tu peux le prendre si tu veux !
-C'est vrai ?

Elle pencha sa tête vers la sienne en se redressant, collant sa poitrine contre la joue, puis elle s'assit, aprochant son visage du sien.

-T'es sûre que çà te gêne pas ?
-N...Non, pas du tout !

Le garçon, profitant de la situation tenta de l'embrasser, mais Mitsukuni se retira brutalement, emportant le yaourt avec elle. Elle giffla le garçon et se retourna en lançant :

-Pathétique... Qu'est-ce qu'il faut pas faire !

Elle s'assit à sa table, laissant le garçon rouge de confusion. Elle commença à manger en rêvassant, sans se rendre compte de tous les regards posés sur elle. Elle ne savait pas qu'elle venait de tenir tête à un des emmerdeurs de première du pensionnat. Et elle ne se rendit pas compte non plus de la silouhette s'approchant d'elle.