Mitsukuni regarda d'un air étonné le jeune homme qui l'avait interpellé. Il avait des cheveux noirs courts et des yeux marron assez clairs. Mitsukuni l'observa quelques instants et lui répondit, en lui souriant :

-Oui, je suis nouvelle. Désolée de ne pas pouvoir t'aider !

Il était facile de lire dans les yeux du jeune homme qu'il ne voulait d'elle qu'un simple renseignement. Une lueur de dédain brilla dans les yeux de la jeune fille, mais elle disparue aussitôt. Les gens étaient tellement prévisible... Esperons qu'ils ne seraient pas tous comme çà, sinon çà allait être bien ennuyeux.

-Je m'appelle Mitsukuni, et toi ?

Elle assortie ses paroles en lui tendant la main amicalement. Peut être n'était-ce qu'une facette de son caractère s'il se montrait aussi prévisible...

Le regard de Mitsukuni s'assombrit.

-Je vais faire une exeption pour toi, parce que tu m'as l'air assez simpa. Mais si çà circule, prépare toi à mourir. Tu n'as pas non plus interêt à m'en parler après la fin de ma phrase.

Elle avait parlé sur un ton froid, mais évoquer ces souvenirs si durs, c'était presque comme mourir. Et Mitsukuni ne voulait pas que des gens viennent opur la réconforter alors qu'elle n'en avait nul besoin. Si un adulte l'apprenait, elle serait sûrement suivie par un psycologue, et elle n'en avait guère l'envie.

-Si tu veux vraiment savoir, ma mère est...

Les mots se bloquèrent dans sa gorge, comme à chaque fois qu'elle parlait de çà.

-Ma mère est morte d'une tumeur au cerveau. Et je ne peux plus...

Les larmes lui montèrent aux yeux, mais elle les refoula du mieux qu'elle pouvait.

-Et je ne peux plus vivre chez moi.

Termina-t-elle. Elle espéra qu'elle n'avait pas fait d'erreur en confiant çà à Chiouchi. Après tout ils se conaissaient à peine. Mais quelque chose soufflait à Mitsukuni qu'elle pouvait lui faire confiance.

-Et toi ?

Enn posant sa question, elle s'était mise à avancer vers le batîment. Cà ne servait à rien de s'éterniser dehors, et elle avait froid.

Mitsukuni regarda chiouchi s'éloigner. Elle devina vite qu'il avait aussi eu une enfance dificile. Pire que la sienne. Sa dernière phrase la frappa. Quand on pose une question, on ne pense pas que l'on dérange, et pourtant, il l'avait fait. Comme sa mère. Toujours en train de dire "désolée de t'embarasser avec çà", "excuse moi de te déranger". Cette façon de s'excuser par peur de blesser, ciouchi était la seule personne qui le faisait à part sa mère. Une larme roula sur la joue de Mitsukuni.

-Attends.

Elle s'appocha de lui et lui déposa une petite bise sur la joue.

-Merci.

Ses derniers mots étaient sortis d'elle, purs et francs, comme un instinct qu'elle ne pouvait refouler. Elle les avaient à peine murmurés, mais pour elle, ils avaient répercutés partout dans le batîment. Lou s'écarta vivement et s'en alla, ne prononçant que trois mots en guise d'explication.

-A bientôt Chiouchi

Ken regarda Mitsukuni en train de s’en aller. A cette instant il sentit son cœur battre une cadence inhabituelle. Cette sensation lui semblais inconnue et il ne comprenais pas la situation. La fille l’avait embrassé sur la joue, sans qu’il puisse réagir. C’était le 1^er fois de toute sa vie de la part d‘une personne qu’il connaissait à peine de quelque minutes [dans le vrai ordre chronologie]. Il resta immobile à la contempler en train de partir. Après qu’elle ait disparue dans les longs couloirs du bâtiment , il sourit et fait marche vers une direction opposé… avec toute sa confiance envers cette nouvelle vie…

[heu je crois que c’est fini ? ^^ ]