Nom : Minami
Prénom : Ikki
Age : 17 ans .
Sexe: Masculin
Sexualité : Hétéro
Nationalité : Japonnaise
Description physique : ikki est de taille acceptable ( 1m75 ), il n'est pas des allures d'un garçon jeune et frêle, mais plutôt celui d'un homme ayant affronté de nombreuses épreuves durant sa vie. Son poids est tout aussi normal, 58 kilos ni plus ni moins. Ses yeux sont d'un bleu nacré, souvent pétillants, ses cheveux mi long brun de nature. Son style vestimentaire se tourne vers les habits léger et confortable, car il n'a pas peur du froid. Sa peau est plutôt pâle quoiqu'avec quelques reflets de bronzage, ayant connu les joies du soleil ! Il possède deux tatouage, un sur le bras gauche, l'autre sur le ventre, un bracelet en guise de bijoux avec les inscriptions : Zot nit keynmol az du géyst dem letztn weg ! ce qui signifie " Ne dit jamais que tu marches sur ton dernier chemin ! ". Il y tient beaucoup.
Description psychologique : Depuis sa plus tendre enfance, ikki adorait lire. C'était cette même lecture qui formait son tempérament de feu et sa sensibilité au monde qui l'entoure. Il se délectait également d'histoires familiales, de découvertes et de petites aventures sans grand intérêts. D'autre part, c'était une personne turbulente, un cancre de première, chenapan, bien plus que ses camarades même. On disait que c'était dû à son enfance difficile, même si il ne l'entendait pas de cette oreille. Ikki, en vérité, était un jeune garçon sincère, il disait en effet toujours ce qu'il pensait, quitte à blesser les autres. De plus, sa maladresse apparente et son sens de l'humour hors du commun lui donnait un charme égal à un aimant, et il n'eut pas trop de mal à s'intégrer. Un peu rêveur, il n'hésite pas quelques fois à se plonger dans de grandes réflexions, allant même jusqu'à une certaine philosophie intérieure. On le voit comme un être étrange, venant peut-être d'un autre monde. Mais c'est vrai, il est étrange. Sinon il ne serait pas celui qu'il est aujourd'hui non ?
Histoire :
Je n'aime pas raconter ma vie. Peut-être l'aurais je fait avant, mais aujourd'hui, je me plie, je vous raconte. Je vais vous dévoiler ce que vous voulez savoir, et j'espère que vous comprendrez pourquoi je suis celui que vous voyez'aujourd'hui.
A des temps bien obscurs, je vivais dans un petit village du nom de Uepeker. Il n'y avait pas de technologie chez nous, d'ailleurs, je ne me souviens même plus du nom de ce pays si froid. En effet, c'était le pays de la neige éternelle, un pays de froid et de glace, un pays ou j'était née, moi, Ikki.
En ces temps difficiles, nous luttons pour manger et nous gardions espoir. Beaucoup de gens mourraient du froid et de la faim. Moi et mon frère, nous les regardions impuissant, malgré le désir qui brûlait dans notre coeur, le devoir d'agir. Nous faisions du mieux possible pour subsister. Il nous arrivait même de voler, ce qui était rare, mais nous n'osions pas aller plus loin. Un jour, alors que le froid avait atteins des températures inimaginables, ma mère mourut gelée. Moi qui n'était encore qu'une enfant, avait alors subit de grands moments de souffrances. Des nuits entières je ne pouvait me résigner à dormir, le souvenir de ma mère hantait mes nuits et mes rêves.
Mon père nous éleva seul, quoiqu'avec beaucoup de courage, étant donné notre situation. Je l'aimais, il nous aimait tout autant. Je l'admirais pour sa vaillance, car jamais il n'abandonnais, il était un homme. Un jour, il m'avait pris sur ces jambes, comme il le faisait souvent, et m'ayant ouvert la main, y avait déposé un bracelet. A ce moment là, il m'avait regardé droit dans les yeux et dit :
" Ou que nous soyons, quoiqu'il n'arrive, je te protégerais toujours, toi et ton frère. Je ne vous donnerais à personne. Un jour, nous nous en irons loin d'ici, je t'en fait la promesse. "
Ces paroles avaient été les dernières. Cette promesse aussi.
Un soir, alors que je dormais blotti contre mon grand frère, on entendit de grands bruits dehors. J'était sortit sur la pointe des pieds et avait glissé la tête dehors. Un vent brutal m'avait frappé le visage. Et en rouvrant les yeux .. La vision fut atroces : des dizaines de corps, étouffés dans leur propre mare de sang, il gisaient sur le sol et me regardaient de leur yeux voilés par la mort. Certains avaient la tête coupée, d'autres avaient péris par les balles. Et au milieux de ce théâtre de sang, des hommes armées portant des uniformes que je n'avait jamais vu. Il m'avait aperçus. Vite, je rentre à la maison. Mes larmes me brûlent le visage, et la seule et même image tourne devant mes yeux. Les pas se précipitent derrière moi, j'ouvre la porte et me réfugie contre mon frère. Celui-ci se réveille, il fixe les hommes armés, il crie mais rien à faire : nous sommes tous les deux traînés jusqu'à une camionnette et jetés à l'arrière. Mains et pieds attachés, un des homme assomme mon frère, puis c'est à mon tour et je plonge dans un long et profond sommeil .
Le réveil est difficile, ma tête me fait mal. Je ne sais pas ou je suis, mais ce n'est plus mon pays. Je vois mon frère se faire pousser par l'un des hommes. Il avance la tête basse, il ne dit rien et je le regarde. On le place parmi une ligne d'enfants que je ne connais pas. Il ont tous le même regard que lui. Puis l'homme s'avance, sort son fusil et tire une balle dans la tête du premier. Mes yeux s'embuent de larmes, j'essaye de crier mais rien ne sort. Arrive le tour du deuxième, puis du troisième ... Les enfants tombent comme des pierres sur le sol. Arrive le tour de mon frère. Je tente de me débattre, il lève la tête et me regarde. Un sourire fluet se dessine sur son visage meurtrit, il ouvre la bouche et murmure une phrase que je n'entends pas. Puis un grand bruit, l'homme abaisse son fusil et il tombe. Alors cette fois, je crie. Je crie ma rage, ma haine, je crie ma souffrance, je crie au ciel la mort des êtres qui me sont les plus chers, je crie et mes liens se délient. Je saute de la camionnette et, attrapant le couteau de mon frère caché depuis longtemps dans la poche de mes vêtements, je l'enfonce profondément dans le ventre du meurtrier. Je le maltraite, le fait saigner,et lui aussi, tombe. Les autres hommes, affolés, prennent leurs fusils. Je m'enfuis, mes jambes deviennent des ailes, je cours à perdre haleine. Une vive douleur me transperce l'épaule : une balle m'a touchée. Je hurle cette douleur soudaine, mais mes jambes ne s'arrêtent pas. Quelques heures plus tard, je m'effondre à terre, j'ai perdue trop de sang.
Je me réveille, la douleur de mon bras me fait grimacer. Une dame d'un âge incertain, entre 35 et 40 ans, se penche vers moi. Mon épaule et recouverte d'un gros pansement, mes membres sont engourdis. Nous discutons, nous nous trouvons beaucoup de points communs. Elle décide alors de m'adopter, émue, je fond en larmes. Je suis en vie.
Deux ans plus tard, je découvre un tout nouveau monde. La technologie, les langues et la culture, je dévore les livres avec une faim insatiable de connaissances, le reste ne m'intéresse pas. Malgré moi, je deviens un cancre, mais je vis bien et je suis heureux . Je ne suis plus celui que j'était. Malheureusement, je n'avais pas oublié ce que j'avais enduré. Mes cauchemars me revenaient sans cesse, les gens autours de moi me rendaient fous. Alors Reira, car elle s'appelait ainsi, décida de déménager au Japon, son pays d'enfance. Et j'ai accepté. En effet, j'avais causé trop de malheurs ici : quelques jours plus tôt, j'avais sérieusement blessé un enfant en le poussant violemment du haut des marches. Ma nature violente avait encrée mon coeur, je n'y pouvais rien. Déménagés, je me sentais mieux. Le japon était vraiment un endroit magnifique. Alors Reira me proposa de séjourner dans un pensionnat, histoire d'améliorer mes relations avec mon entourage. J'avais refusé, mais elle m'y avait contrainte. Alors à contre-coeur, je me suis retrouvé ici, dans ce pensionnat, qui marque mon passage entre mon passé, mon présent et .. mon futur.