Le Hit-Parade

Notre numéro 1 au Hit-Parade du mois de novembre est Uchronia !


petit texte de présentation
______________________________

Le reste du podium est composé de You Are Mine Rpg (deuxième place) et de L.A.81 Rocks (troisième place) !
You Are Mine &



 
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< Riiko, grande croyante (PV Gaby) >

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MessageSujet: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty01.05.08 22:32

Malgré tout ce que l'on peut croire, Riiko est une grande croyante et elle a même des principes lorsqu'elle va à l'église ! Attention, ce qui va suivre peut choquer la sensibilité de certaine personne ! Elle n'amène jamais de canabis, de bière, de briquet est même pas de clopes dans le lieu sacré. Par contre, elle amène bibi elle garde tout de même son compagnon avec elle ! LA chose qu'elle a avec elle depuis qu'elle est arrivé dans cette putain de maison d'accueil il y a 2 ans, ce genre de maison dans laquelle on aime pas trop se trouver, surtout la nuit, si vous voyez se que je veux dire ! Dans cette baraque de brique rouge datant de la guerre 14-18, il y avait des ados drogués qui avaient toujours un flingue avec eux ! Sympathique moi je dis... C'est là qu'elle décida d'adopter Victorinox, un jolie petit couteau suisse au manche de bois avec les outils en or. Il ne lui fallut pas très longtemps pour se le procurer, à même pas 14 ans elle l'avait et savait très bien s'en servir. C'est d'ailleurs à cause de ça qu'elle fut renvoyer de la famille et qu'elle resta seule dans la rue.

__________________________________________________


2 ans plus tôt :

La franco-japonaise se leva et sentit une présence dans sa chambre, pourtant elle leur avais dit "Ne la laisser pas venir sinon elle y perdra des plumes...", elle se leva lentement et sans un bruit, céleste comme un chat puis elle s'approcha de l'armoire avec Victorinox pointé sur la porte recouverte d'une glace. Son reflet ne ressemblait à rien à part à celui d'une droguée, alcoolique, une fille perdu, pas fréquentable... Elle tourna la clés dans la serrure mais elle était déjà à fond. Il y a avait quelqu'un dans l'armoire... Elle l'ouvrit incroyablement vite et enfonça son chouchou dans une matière plutôt mole, Riiko ne savait pas dans quoi elle venait de faire pénétrer Victorinox mais elle entendit un cri, un cri de douleur qui ressemblait à çà "WAAAAÏEUH", puis le crie s'arrêta pour laisser place à des pleurs. La dernière des Wasatura se rendit compte qu'elle venait bien d'ouvrir la jeune Shôko, âgée de 5 ans la fille biologique de "sa" famille d'accueil. Son genoux saignait et Riiko retira la lame. Elle prit ses affaires et partie en courant de la maison.

________________________________________________

Il était tard et Riiko voulait marcher jusqu'à l'église pour prier un coup et se laver de ses pêchés, demain elle irait donc dans la maison de Dieu. Elle décida de mettre le réveil à 6 heures et elle ne tarda pas à s'endormir. Après 5 heures de sommeil elle se réveilla en sursaut à cause de la sonnerie du réveil. Elle prit une bonne douche puis prit des habits qu'elle enfila en quatrième vitesse. Un slim noir avec un haut sans manche noir plutôt échancré. Elle ne se mettait pas de limite pour la tenue vestimentaire qu'elle devait avoir à l'église. Elle enfila des converses noires et elle prit la porte de sa chambre pour celle de pensionnat et ensuite celle de la ville.

Arrivé devant l'église elle poussa la lourde porte et vérifia de Victorinox était bien dans sa poche et que son haut le cachait. Elle poussa donc la grande porte de l'église et marcha dans la longue allée, jusqu'à la statue de mari qu'il y avait dans un coin du lieu sacré. Elle se mit devant et se baissa pour se retrouver à genoux. Elle commença donc sa prière :

°Marie, veuillez me pardonner pour tous se que j'ai fais de mal ses derniers temps mais c'est tout ce qu'il me reste. Veillez sur mes parents, ma soeur et mon oncle. Merci Marie.°

Elle rouvrit les yeux, décroisa ses doigts, dessouda ses mains et se releva. Elle entendit des pas venir vers elle et se retourna brusquement. Elle fit face à l'inconnue qui se trouvait être une demoiselle. Elle posa sa main sur son couteau et demanda d'une voix froide :

- T'es qui ?
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Gabrielle

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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty02.05.08 20:06

  • Question succinte, à la son sonorité étonnante, au sens innatendue. Pourtant, il était impossible de ne pas se la poser. Qu'est ce que Gaby faisait ici ? Ici, signifie dans une église, maison de Dieu, haute architecture aux voutes en ogives, lumières matinales entrant par les vitraux colorés. Majestueuse autant qu'imposante, s'élevant vers le ciel, impossible de la manquer. Elle représentait la croyance, la foi envers le tout-puissant, en l'avenir aussi.
    Mais alors, qu'est ce que Gaby faisait là ?
    Un dos nu laissant parfaitement apparent le pentagramme inversé, gravé dans sa chair avec la lame d'un cutter. Provocation pure, signe sataniste inscrit définitivement en elle par les coutours pâles et boursouflés du dessin scarifié. Et si entrer dans une église avec ça sur le dos n'était pas du défi, qu'étais-ce alors ? Un rictus froid tordait le coin de ses lèvres, sans enlaidir son visage outrageusement maquillé, mais le rendant plus cruel encore qu'il ne l'était déjà. Pour continuer sur le point de description physique, elle avait une minijupe d'une taille ridicule, d'un rose plus que pétant et d'un tissu écossais complétement destroy ; retenue par une ceinture décorée de boucles et chaînes diverses. Ses jambes étaient ceintes de jaretelles à rayures déchirées, des chaussures ouvertes dont le talon et la platforme devait avoisiner les 10cm. Sans oublier ses poignets ornés de bracelets à longues pointes, accordés à son collier et nous auront fait le tour de l'aspect vestimentaire de Gaby pour la journée, aspect bien moins intéressant que sa personnalité. Mais savoir à quoi elle ressemblait donne une excellente idée de ce qui peut se cacher derrière son regard glacial.
    Elle était entrée ainsi dans l'église, fringuée comme une fille des trottoirs, faisant claquer le haut talon de ses chaussures sur le sol dallé, poli par les miliers de pas qui l'avait foulé. Ne tenant aucun compte du fait qu'elle brisait totalement le silence et la quiétude de ce lieu de receuillement, elle faisait tâche, crachant avec l'atmoshpère de l'endroit comme c'est difficile de le faire. Balayant l'intérieur du bâtiment d'un regard vif, elle aperçut rapidement la gamine agenouillée par terre, les mains jointes dans une prière muette. Gaby leva les yeux au ciel et cracha par terre, faisant toujours preuve d'un irrespect total envers la religion et les lieux qui auraient du être sacrés. Après quelques instants d'immobilité à peser le pour et le contre, elle se décida à se diriger vers la fille, une blonde aussi mais aux teintes platines par opposition à celles contrastées de la chevelure de Gaby. Ladite fille se retourna rapidement dès qu'elle perçu son approche, vivacité exercée de celle qui savait se battre. Elle n'était néanmoins en rien comparable à Gaby qui la dépassait par la taille, par l'âge et sûrement par les capacités. De toute façon, elle avait plus d'experience, et une détermination infaillible puisqu'elle n'avait plus rien à perdre. C'est ce qu'elle évaluait en ce moment, les capacités de combat de celle qui lui faisait face. La main que cette denrière posa sur son couteau la conforta dans ses idées. Elle n'était pas tombée sur la pacifiste du coin et malgré la difference d'âge, elle en découdrait sûrement. Enfin, rien ne prouvait qu'elles finiraient par se jeter l'une sur l'autre.
    Le sourire de Gaby s'étira en un quelque chose de carnassier et d'inquiétant, reflet du prédateur. Imperceptiblement, elle avait déplacé son poids, prenant appui sur sa jambe droite, la main qu'elle leva sous forme de geste appaisant n'ayant que pour but d'achever sa garde. Résultat de si nombreuses années d'entraînement, de combats acharnés, elle savait comment prévoir l'attaque de la blonde. Même si aucune arme n'apparaissait entre ses doigts, elle saurait prestement saisir de quoi se défendre. Néanmoins, elle n'esquissa pas un geste de plus, réstant vérouillée dans sa position de défense, prête à tout éventualité. On croise rarement une fille armée dans une église, fille qui semblait d'ailleurs, ne pas avoir peur de se servir de ton arme.
    Elle ne pris pas la peine de répondre à sa question, se contentant d'un éclat ironique derrière le vert artificel de ses yeux, ironie teintée de défi. Quand elle provoquait, elle ne faisait pas semblait et la flamme qui étincelait derrière ses pupilles clamait ouvertement qu'elle se foutait de la gueule de celle qui lui faisait face. Sa voix conforta cette impression, moqueuse au possible.


    -Hey, Gamine, tu ne devrais pas jouer avec un couteau. Tu finirais par te couper...
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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty03.05.08 11:50

«Hey, Gamine, tu ne devrais pas jouer avec un couteau. Tu finirais par te couper...»

Le "gamine", Riiko ne l'avait pas supporté. Elle sortie Victorinox de sa poche et sortit la lame qui avait servit à blesser Shôko. Elle était étincelante sans aucune trace de sang. Bien sur la blondinette l'avait lavé, elle était pas conne à ce point et il ne restait pas une seule trace de sang. Peut-être de la Coc ! ^^ Mais pas de ce liquide rouge qui coulait dans les veines de la petite fille.

Elle pointa son couteau vers la jeune fille. Comment avait-elle osé l'appeler gamine ? Depuis qu'elle avait eu ses huit ans, la demoiselle Wasatura n'était plus une gamine. Elle avait vécu trop de choses pour en être toujours une. Une gosse c'est sans expérience avec la vie tranquille ! Des parents pour aimer cette gosse. Riiko en avait eu seulement huit ans. Alors la salle pétasse elle allait pas jouer longtemps avec Riirii !

Riiko énervé... sa fait mal c'est moi qui vous le dit ! Elle approcha donc Victorinox de la salle peste et approcha lentement son corps. Si elle continuait elle allait être en manque et elle n'avait rien. Il fallait qu'elle se calme. Dans environ 15 minutes elle allait être en manque ! La pauvre chochotte en face d'elle allait partir en courant... Tu me diras... Pas si sûr ! Elle allait peut-être rester à la regarder sadiquement pour voir ce que c'est un e Riiko en manque ! Elle allait un prendre plein la vue.

D'une voix toujours aussi froide mais avec un air arrogant en plus elle déclara :

- Je suis pas une gamine, sale peste. Et puis si tu continues sur ta lancé je croix que je vais te tuer devant Dieu.

Elle regarda un peu autour d'elle pour s'assurer qu'il n'y avait personne mais c'était juste une petite église de campagne et il n'y avait pas grand monde qui s'y rendait. Elle posa le nez sur un miroir et se rendit compte que la jeune fille face à elle portait un dos nu est que le bout de pot qui dépassait était couvert de pentagramme et de signes satanismes. Riiko ne supporta pas plus longtemps la vue de "ça" dans une église, maison de Dieu, antre du bonheur et de prières. Pourquoi était-elle entrée dans cet endroit sacré avec des horreurs pareils dans le dos ? Ici on prit Dieu en pantalons ou jupe longue, tenue correcte, pas de signes satanismes. Et cette fille se ramène dans une église avec...

La blondinette posa son couteau sur la joue de Gaby et lui ordonna avec de la haine dans les yeux :

- Dégages d'ici. T'as rien à faire ici ! Salle garce.
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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty04.05.08 13:36

  • L'éclat dans les yeux de Gaby se teinta d'une vague déception. Elle ésperait tomber sur une fille intelligente, mais sa réaction prouvait le contraire. Comme elle l'avait prévu, elle s'était enflammé au "gamine", comme elle l'avait prévu, elle s'était plus ou moins jeté sur elle. Et Gaby méprisait les gens prévisibles. Ainsi les jeux étaient fait, elle ne ferait pas de cette jeune blonde une alliée, de toute façon, il était temps qu'elle se trouve des ennemis. La vie est ennuyante si l'on ne cotoie que des gens nous ressemblant. La personnalité qui lui faisait face semblait terne, blasée des mecanismes instinctifs d'une vie douloureuse, mais qui n'a pas suffit à donner le goût de la différence. Quelqu'un qui n'interessait pas Gaby, quelqu'un de plus qu'elle mépriserait.
    La gamine avait sorti son couteau, un suisse au mache de bois et dont les lames semblaient dorées. Il semblait de riche facture, sûrement efficace et loin du gadget que l'on retrouve souvent à la main des amateurs. Non, elle devait savoir s'en servir, ce qui loin de déranger Gaby lui tirait un sourire plus froid encore. Elle aimait bien la confrontation, et tomber sur quelqu'un qui savait faire autre chose que de la regarder stupidement. Cette église ne resterait pas tranquile longtemps, mais personne ne viendrait pour les séparer.
    Elle prit le temps d'examiner en détails celle qui lui faisait face, celle qui faute de mieux devait porter le sobriquet de "gamine". Elle approchait d'une démarche lente avec la courte lame de son couteau suisse. Gaby eut une moue, on ne se bat pas avec un couteau suisse, aussi efficace soit-il. Mais elle-même ne sortirais sa lame que plus tard, elle avait le temps. Le temps de jauger. Les pupilles dilatés, masquant quasiment la totalié de l'iris. Signe précurseur du manque. Le sourire déjà peu avenant de Gaby s'étira en un rictus cruel. Si la crise prenait la fille durant la confrontation qui ne manquerait pas de suivre, cette dernière n'avait aucune chance. Oh, pour l'avoir vécu, elle savait très bien ses effets. Il suffisait d'attendre et les tremblements arriveraient, la bouche sèche, la fièvre. Restait à savoir si la gamine était vraiment accros où si ce n'était qu'une opportuniste qui ne se droguait pas assez pour que la crise de manque soit violente. Car une vraie, c'est moche à voir. On devient une loque. L'éclat qui brûlait dans les yeux de Gaby était calculateur et ne présageait rien de bon, vraiment rien de bon. Elle avait sur elle un peu d'héroïne, elle en avait toujours un quart de gramme, au cas où. Cette fois, ça allait peut-être lui servir.
    Néanmoins, elle fut intérropue dans ses prévisions par la voix arrogante et froide de la fille. Non choupette, tu ne sais pas le faire. Celle de Gaby trancha, glacée comme une lame, morsure agressive. Ton autoritaire et méprisant, le dédain brodé de la morgue. Pas une condéscance teinté de pitié, mais la supériorité écrasante de celle qui se croit au-dessus. Voluptueuse et sombre, accents lourds et froissés.

    -Nan ma belle, t'es pas crédible. Tu crois vraiment m'impressionner avec tes menaces ? Sauf le respect que je te dois, tu es ridicule.

  • D'un côté, il était difficile de prendre au sérieux une fille qui avait 3 ans de moins, d'une quinzaine de centimètres plus petite. Non, pour Gaby, c'était au-delà de ses attributions, elle ne pouvait que se foutre de sa gueule et la toisait de haut, comme la sous-merde qu'elle lui paraissait être. Ce qui ne signifie pas qu'elle la sous-estimait, elle saurait se méfier si ça dégénerait en combat.
    Semblant apercevoir la magnifique étoile à cinq branches dans son dos, la gamine commença à s'énerver toute seule la menaçant de son couteau de suisse. Les choses interessantes commençaient. Se fichant éperdumment qu'on la traite de garce ou de peste - elle avait l'habitude de bien pire - Gaby prit entre ses doigts la lame froide qui était posé contre le velours encore immaculé de sa joue. Elle l'écarta d'un geste lent, enfonçant involontairement - ou volontairement ? - la point à l'extrémité de son doigts, laissant perler quelques gouttes de son sang sur l'acier de couteau.
    Sans quitter la fille des yeux, elle glissa sa main droite vers la ceinture et en retira un long poignard, d'une treintaine de centimètres. Une de ces dagues ouvragées, anciennes, qui se vendent à des prix astronomiques car forgées par des maîtres morts depuis des siècles. Arme pour tuer, lame double, manche de fer au pommé retourné. Elle était belle, beautée mortelle. Le regard de Gaby se mit à briller, cela faisait longemps qu'elle n'avait plus ouvert de la chair à avec cette lame, et si cette jeune blonde lui donnait l'occasion de jouer, elle était partante.

    -Alors gamine, c'est quoi ton nom ?

  • Elle gardait le long poignard dans la main, pointe vers le bas. Elle n'était pas en position d'attaque, plus de défense. Mais tout dépendrais de ce que ferai la jeune fille, ou si la crise la rattraperai avant qu'elles n'aient le temps de s'ouvrir respectivement la gorge. La voix de Gaby retenti une nouvelle fois, ironique et froide.


    -Mais tu n'oserais pas tâcher de mon sang impur le carrelage de ta si précieuse église, nan ?



    ( Ca commence à devenir interessant x) )
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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty04.05.08 15:45

(J'adore quand y'a de l'action ! xD Sa va être bien je le sent ! ^^ Mais j'ai pas finit tous mes posts alors attends encore un peu pour la démolir ! Pasque Riiko est plutôt fragile psychologiquement ! Surtout quand elle commence à être en manque... Je croix que tu l'avais remarqué ! ^^)


« Nan ma belle, t'es pas crédible. Tu crois vraiment m'impressionner avec tes menaces ? Sauf le respect que je te dois, tu es ridicule. »

Riiko ridicule ? Si elle le pensait ! De toute façon elle commençait dangereusement à devenir en manque... Elle ne faisait que de mouiller, remouiller et encore remouille ses lèvres. Les pupilles bien dilatées ses grand yeux bleus qui résistaient pour ne pas se fermer, clore les yeux était la seule manière de se calmer chez elle mais elle ne pouvait pas le faire devant la garce qu'il y avait devant elle. Gaby devait déjà avoir remarqué qu'elle avait besoins de quelque chose au plus vite ! Mais qu'elle conne elle était de ne pas en avoir prit. Depuis hier soir elle n'avait plus rien dans le sang mais elle c'était dit que son excursion à l'église ne durerait pas... Elle n'avait pas prévus de rencontrer notre très chère Gaby ! ^^ Faux-cul ? NOON ! Elle pensait alors au sachet qu'elle avait dans sa chambre qui était si loin d'elle. Soudain sa main se mise à trembler, celle qui ne portait pas Victorinox. Elle la mis dans son dos mais la jeune rebelle face à elle devait l'avoir vu. Elle venait de prendre doucement le couteau de Riiko dans sa main et de faire perler de son sang rouge feu limite violet. La blondinette regarda son couteau sans bouger. Elle n'en pouvait plus et ne voulait même pas d'un combat mais si ça continuait sur cette lancé... Le combat allait avoir lieu dans quelques minutes au beau milieu d'une église devant Marie ! Chouette alors ! ^^

Elle sortie un poignard avec 30 cm de lame... Elle le laissa tête en bas en gros si Riiko attaquait elle avait de quoi se défendre... Putain de merde alors !

« Alors gamine, c'est quoi ton nom ? »

Elle était en train de réfléchir, devait-elle lui donner son nom où pas ? Rô et puis qu'est ce que ça ferait si elle connaissait le nom de la demoiselle Wasatura ? Elle vérifia que sa main ne tremblait plus trop mais elle était de plus en plus en manque donc les effets arrivaient à vitesse grand V. Jamais elle n'avait été en manque et elle n'avait jamais eu de tremblements, par contre elle avait déjà vu un de ses amis faire une crise et c'était pas chouette... Elle ne souria pas et toujours d'un ton froid et en même temps sympathique, bizarre comme mélange je sais mais il n'y avait pas tant de froideur que dans les autres paroles.

- Riiko. Et toi ? Pasque salle peste c'est pas un prénom.

« Mais tu n'oserais pas tâcher de mon sang impur le carrelage de ta si précieuse église, nan ? »

Sur les paroles de la jeune fille qui lui faisait toujours face elle eu un petit sourire. Elle en avait presque oublié son manque et laissa ses bras retomber le long de son corps. Elle ne rangea pas Victorinox quand même ! Fallait pas rêver ! ^^ Elle lui répondit sur un ton arrogant mais froid :

- Quelque part c'est vrai que ce serait salir l'église de ton sang impur mais en même temps, je pourrais faire le plaisir à mon couteau de trancher ta chair au plus profond, et cette fois ce serait où je veux... Et puis tu es une pourriture pour Dieu donc il s'en foutra si je salis le carrelage de "ma précieuse église", il en sera même plutôt heureux.
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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty07.05.08 15:00

  • [ T'inquiète, je patienterai x) Mais compte pas sur ma gentillesse pour autant x) ]

    Les symptômes de la crise de manque se faisait de plus en plus visible, même si elle ne l'aurai pas remarqué avant, ça aurait crevé les yeux qu'elle avait besoin de sa dose de drogue. Les pupilles grandes comme des soucoupes, la main agitée de tremblement. Bien qu'elle essaye encore de garder une contenance et une dignité, on ne pouvait pas dire qu'elle y arrivait bien. Elle ne devait pas avoir eu beaucoup de crise, car elle semblait indécise, ne sachant que faire. Le plus intelligent dans une situation normale aurait été de tourner les talons et d'aller chercher de quoi se faire un shoot. Sauf qu'il y avait Gaby au même endroit, et que si cette blonde lui tournait le dos, elle se prendrait sûrement la lame du poignards entre les omoplates, l'acier fiché jusqu'à la garde. Cela réduisait de beaucoup les possibilités de fuite qu'avait la fille.
    La fille finit par répondre à sa question, après avoir passé quelques instants à se reprendre et à essayer de cacher les tremblements de ses mains. Ce n'était qu'un début pourtant. Ainsi, elle s'appelait Riiko. Bon, c'est pas que ça intéressait Gaby, mais au moins elle avait un nom à mettre sur un visage.


    -Gamine, ça n'est pas un prénom non plus. Ce qui ne m'empêchera pas de t'appeler ainsi. Néanmoins, je m'appelle Gabrielle...

    Le nom de Gaby était quelque chose qui souvent provoquait l'étonnement. Elle n'avait pas la gueule à porter le même que celui d'un archange. Ceci-dit, les rares qui s'étaient foutu de sa gueule avait goûté à la morsure acéré de son poignard, le même dont la lame pointait le sol. En général, ça calmait toutes velléités de moqueries. De toute façon, les remarques acides ne touchaient pas Gaby qui passait bien au-dessus de ces constatations. Elle avait l'habitude et elle avait entendu assez d'horreur pour que de basses insultes la laisse de marbre. Il faudrait plus que des mots pour la blesser.

    -Que de paroles pour ne rien dire...

    Remarque ironique et froide. Voix tranchante et amusée. Elle soulignait froidement qu'il était inutile de faire de longues phrases si c'était pour déblatérer des conneries. Riiko semblait avoir réussi à mettre de côté les symptômes de la crise de manque, mais ils reviendraient à la charge. Sueurs froide, bouche pâteuse, tremblement incoercibles, vertiges, hallucinations. Et là, la gamine serait complètement à la merci de Gaby, cette dernière n'aurait aucun mal à maîtriser la loque qu'elle restait de devenir. Mais il restait une option, néanmoins, cette dernière requerrait de la compassion, ce qui était au-delà des conceptions idéologiques de Gaby. Il fallait donc tourner le problème autrement.
    Elle sorti un petit sachet, contenant un fond de poudre blanche. Précisément un quart de gramme d'héroïne. Considérée comme une des drogues les plus dangereuses, à l'addiction rapide et puissante. Riiko ne devait pas en consommer, elle serait déjà par terre sinon, la crise de manque étant foudroyante. Mais qu'importe. Gaby, elle, avait sa came, restait à trouver un terrain d'entente.
    Gardant entre ses doigts fermement serrés le sachet, elle fit mine d'observer le contenu. Elle savait parfaitement ce qu'il y avait dedans. Avec un soupir, elle releva les yeux vers Riiko. Elle avait l'avantage, et un sacré avantage. En fait, elle pouvait faire plus ou moins ce qu'elle voulait de la fille. Quand on est en manque, on devient un résidu, décadence absolu, soumission totale pour obtenir un peu de drogue. Certes, elle n'en était pas là, mais plus elle attendait, plus elle risquait de tomber bas.


    -Tu me donnes quoi pour ça ?
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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty26.05.08 21:57

Elle n'écoutait même plus Gabrielle, Riiko voulait juste retrouver un état assez "normal" pour pouvoir résister à sa crise passagère, elle ne pouvait pas sortir de l'église, pas suicidaire la gamine, la franco-japonaise ne voulait pas se prendre un jolie poignard entre les omoplates. Toujours avec son couteau à elle tenu par le bout des doigts elle allait bientôt le lâcher. Elle ne comprenait plus rien à ce qui se passait autour d'elle, sa tête tournait et elle était prête à tomber. Elle savait que Gaby parlait mais elle était tellement concentré pour rester debout qu'elle n'entendait pas. Soudain la jeune fille qui lui faisait face sortit un sachet de drogue de sa poche. Vu la tête de son interlocutrice se ne devait pas être du canabis... Plutôt un truc bien plus fort. Genre Héroïne, classé dans les dépresseur... Pour les suicidaires c'était plutôt fatal si ils en étaient dépendants... Riiko n'avait jamais touché à autre chose que du canabis et elle ne savait pas quoi faire. Il lui fallait une dose mais en même temps si elle se jetait sur le sachet comme un fauve, toute sa dignité partirait d'un seule coup...

Elle regarda pendant quelque secondes le sachet puis Gaby ajouta un :

«
Tu me donnes quoi pour ça ? »

Elle réfléchit même pas en deux secondes et rangea la lame de Victorinox et le remit dans sa poche droite pour sortir un paquet de frique de l'autre. Elle avait environ 150 € en liquide. Juste sur elle. Elle regarda Gaby en coin et releva la tête pour lui montrer le paquet de billet emballé dans un sachet plastique. Elle voyait les contours du corps de la jeune fille, qui était à même pas deux mètres d'elle, tout flou. Sa tête tournait de plus en plus, elle n'avait plus de salive et ses mains recommençaient à trembler faiblement. Elle plongea son regard dans celui de la drogué qui lui faisait face pour annoncer :

- J'ai c'te paquet si tu veux et j'en ai encore dans ma chambre.

Elle aurait pu ajouter un je t'en supplie mais sa aurait fait croire à la fille soumise qu'elle n'était pas encore. Pour le moment elle avait encore plusieurs solutions. Ou elle allait mourir d'overdoses, ou elle allait s'en sortir grâce à la drogue de Gaby, ou elle pouvait s'enfuir en courant mais elle n'en avait pas la force. Peut-être que Dieu lui avait prévue une mort dégueulasse comme tout ce qu'elle fait, ou alors Il avait décidé que ce n'était pas encore son heure et qu'elle allait mourir dans de meilleures conditions... Comme dirait le dicton "Qui vivra verra" !

Certes pour le moment c'était cette très chère Gaby qui avait l'avantage mais la situation pouvait très bien se renverser... Il suffirait qu'une seule personne entre dans cette église, il suffirait que le toit du lieu sacré s'effondre, il suffirait que Riiko stop son manque... Tout ces "il suffirait" pour rien. Il fallait s'y résoudre, Riiko était dans la merde et jusqu'au cou pour une seconde fois dans sa vie. La première elle avait eu lieu il a 3 mois alors qu'elle c'était faite racketter tous son fric, toutes ses doses et tout le cirque. Elle était rentré au centre sans rien et les mecs de la bas avaient bien boulé ! Elle y était donc de nouveau sauf que là c'était un manque et qu'elle n'en avait jamais eu. Plus de 24 heures sans rien c'était pas possible pour elle. La franco-japonaise en était à 26 heures...
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Gabrielle

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MessageSujet: Re: < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > < Riiko, grande croyante (PV Gaby) > Empty29.05.08 21:54

  • L'état de la fille s'empirait, et au fur et à mesure que sa résistance faiblissait, la satisfaction de Gaby augmentait. Vases communiquants. Encore une fois, elle avait réussi à prendre le dessus - en général, c'était plus une question de survie - même si, pour Riiko, elle n'avait rien eu à faire. Mais le fait de tenir entre ses doigts la convoitise de la fille, ça avait quelques chose d'agéable. Quelque chose de réjouissant de se savoir capable de manipuler quelqu'un sans boniment, juse en lui agitant un sachet de coke sous le nez. Très valorisant pour son ego et sa satisfaction personnelle. Disons, pour faire court, que ça flattait sa volonté de domination. La gamine rangea son couteau suisse pour lui tendre de l'argent. Une belle liasse, appetissante ; il devait y en avoir pour 150€ environ. Pas assez au gout de la française, mais apparement celle qui faisait face n'avait rien de plus sur elle. Quand bien même qu'elle en ait dans sa chambre, elle n'avait pas la capacité d'aller le chercher, et une promesse ne vaut rien quand elle est proférée dans cet état de manque. On finit toujours par revenir dessus. Gaby se contenterai de ça, elle n'avait pas le choix. Mais de toutes façon, quand on vous propose l'élégante somme de 150€, c'est con de refuser.
    D'un geste fluide de la main, elle attrapa les sous et fourra le sachet dans le petit sac noir qui pendait à sa hanche. Sans qu'un mot ne se fut échangé, elles venaient de conclure un marché. Illégal, certes, et qui plus est dans une église. N'importe qui aurait pas passer et les voir, et si la française s'en contrefichait - lorsqu'on s'affice avec des pentagramme et une minijupe rose, c'est pas comme si ça nous interessait - Riiko semblait au contraire du genre croyante-praticante. Sauf que pour elle, c'était une question primordiale que d'avoir sa drogue. Néanmoisn, Gaby ne lui donna pas tout de suite la marchandise. Elle voulait profiter encore de la domination qu'elle excercait. Gardant son regard posé sur le visage de la Gamine, regard étincelant dans lequel se détachait nettement une jubilation malsaine, un plaisir décalé que d'écraser l'autre. La fille aurait pu être belle si son corps n'était pas secoué de spasme et que son visage n'avait pris cette teinte cireuse. Au bout de quelques instants d'immobilité, à apprécier son pouvoir, elle daigna enfin quitter des yeux Riiko.
    Elle s'écarta, glissant le poignard dans le plis de sa ceinture et se dirigea vers une alcove sombre, un peu à l'écart. Elle donna un violent coup de genoux dans les barrières qui en interdisait l'accès, les faisant tomber avec fracas. Le bruit du metal contre le dallage de marbre se repercuta jusqu'au coeur de l'église faisant trembler les vitraux habitué à un calme respectieux. En quelques enjambées, elle rejoignit l'autel sur lequel était disposé diverses reliques précieuses, calices de bronze et coffres d'or, statuettes ou offrandes. Gaby saisit un plat d'argent ouvragé et souffla dessus pour enlever l'épaisse couche de poussière qui prouvait le soin que portait les prètres à l'entretien du lieu sacré. Après un regard dédaigneux sur l'empilement hétéroclite, elle embarqua l'assiette et retrouva la gamine. Ejectant les bougies d'un revers du main, elle posa à la place le plat d'argent. Reprenant le sachet, elle l'ouvrit avec la point de son poignard et déposa un peu de poudre blanche, sans verser l'integralité de la dose. C'était déjà pas mal, et si elle ne voulait pas que Riiko crève d'une overdose à ses pieds, il valait mieux modérer. Vu l'air qu'elle avait pris en regardant l'héroïne, ce n'était pas une habituée. En fait, Gaby doutait qu'elle en ait même déjà pris une fois. Et c'était un pari risqué. L'héro est ce qui rendait le plus rapidmeent dépendant, quelques prises suffisent pour faire de vous une junkie.
    Elle prenait son temps, éprouvant un plaisir sadique à voir la crise de manque s'amplifier, sachant très bien que son issue dépendait de son bon vouloir. Elle avait l'argent et pouvait se permettre de faire durer l'instant, de profiter encore un peu. Mais, presque concilliante, elle finit par s'écarter, alissant la place à Riiko de sniffer. Reculant d'un pas, elle repri la dague dans sa main, et gardant ses yeux luisant sur la fille, elle attendit.
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